28 ans de Vie Consacrée de Veronica de Corée  

 

 

A la première Profession en 1993


Quelle lumière voyez-vous dans votre vie ? À quel endroit ?

 

Je pense que ça vaut le coup la vie consacrée puisque la vie à la suite de Jésus a de la valeur. Nous pouvons recevoir en le suivant ce que le monde ne peut pas nous combler. Donc, elle est précieuse.   

Cette vie porte la lumière qui éclaire, par Jésus, nos obscurités et qui me conduit à découvrir ce qui est positif plus que négatif. J’ai fait l’expérience de voir ce qui est positif en moi à travers Jésus qui est le chemin, la vérité et la vie me conduit à la lumière afin d’accéder à la vie éternelle. C’est pour cela que la vie donnée vaut la peine, même elle est une vie de bonheur.

 

A travers cette lumière, je contemple les personnes que je rencontre dans mon lieu de mission. Et je découvre une lumière qui rayonne en eux. Les rencontres avec chaque personne sont précieux appels dans une vie au milieu des gens.

 

 

Dans ta vie donnée de Sœurs du Prado, Célibataire, sans mari ni enfants,

Comment tu vis cette parole du P. Chevrier à la première sœur : « Soyez pour elles des pères et des mères » (Les enfants accueillis au Prado)

Quelle maternité, quelle fécondité as-tu vécu ? Quelle est ton expérience ?   

 
           Travail à la cantine du Centre local des enfants


Bien que je n’aie ni mes propres enfants à avoir et à élever, pour faire le rôle de mère ou de père, il faut être éveillée. Les pauvres que je rencontre, je les regarde avec ce que j’ai reçu de mes propres parents et avec l’esprit reçu du Père spirituel.

Au soutien scolaire, je suis attentive à porter une parole chaleureuse qui fait sentir aux enfants l’amour de Dieu.  

Quand je rencontre les enfants au soutien scolaire, j’essaie de faire sentir l’affection de Dieu pour eux au lieu de les reprendre. Il faut d’abord l’affection de Dieu qui doit prendre les racines en moi afin qu’elle agisse pour ces enfants en mère et père. Il faut transmettre l’amour des parents pour les enfants. Les enfants s’approchent de moi pour me dire de leur fierté et aussi de leurs difficultés. Je leur console : « ce n’est pas grave, tu arriveras à la prochaine fois… ! ».  

Elle sert le repas aux enfants