7ème dimanche de Pâques


 Ce dimanche de Pâques, Gaby, Paulina, nos deux soeurs de Chili nous font goûter le fruit de leur étude de l'Evangile...


 

« Qu’ils soient un, comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

 

Evangile selon St Jean 17. 11 à 19

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Ecriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eu aussi, sanctifiés dans la vérité. »


 

 


Jésus remet entre les mains de son Dieu le Père ce petit groupe. Il les appartient, les soigne, les protège mais ne les accapare pour lui-même. A partir de maintenant, c’est le Père qui prendra soin des disciples.

 

Jésus les parle au Père des soins qu’il a fait à ses disciples : les enseignait, les pris soin, il se donnait entièrement à eux jusqu’à pardonner le déni de Pierre, la trahison et la délivrance de Judas pour que s’accomplisse les Ecritures.

 

Jésus leur dit : je vais vers le Père puisque sa mission est accomplie, son désir profond est que les hommes soient par Dieu et puissent contempler son bonheur, qu’ils se sentent aimés de Dieu.

 

Jésus a pris le temps de parler du Règne de Dieu, il enseignait les disciples de vivre d’une autre manière qui est le contraire de celle que le monde vit. Mais c’est là, au milieu du monde que nous devrons vivre à la manière de Jésus: prendre les valeurs de l’Evangile, il nous a indiqué le chemin, les béatitudes ; cela exige un témoignage personnel  de chacun de nous.

 

Demandons au Père sa protection et la grâce d’être appelées à nous abandonner dans une confiance totale dans la main de ce Père qui nous aime.

 

Gaby




Jésus donne son testament, son message d’adieu qui a 2 directions : vers les disciples et vers le Père.

 

C’est un profond dialogue avec son Père, parce qu’il sait qu’il va partir et il sait que ceux que le Père a confié vont rester. Ils vont rester au milieu d’un monde qui ne s’identifie pas à eux ni sa mission ne s’identifie pas avec le monde. 

 

Jésus leur donne sa Parole et cette Parole que Jésus leur adresse va les transformer en disciples. C’est la Parole et l’exemple de Jésus qui les transforment en disciples envoyés du Père et dans cet envoi que fait Jésus, on voit la continuité de la mission le Père a confié à son fils.


Paulina

 

 



 Elles ont fait leur partage en visioconférence, merci!

 






Dimanche 9 Mai, 6ème dimanche de Pâques

 

 

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 9-17)


  Ce dimanche de Pâques, nos soeurs de La communauté "Le clos Caroline"
en France
nous font goûter le fruit de leur étude de l'Evangile...

 



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 

 

En ce temps-là,

Jésus disait à ses disciples :

« Comme le Père m’a aimé,

moi aussi je vous ai aimés.

Demeurez dans mon amour.

Si vous gardez mes commandements,

vous demeurerez dans mon amour,

comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père,

et je demeure dans son amour.

Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,

et que votre joie soit parfaite.

Mon commandement, le voici :

Aimez-vous les uns les autres

comme je vous ai aimés.

Il n’y a pas de plus grand amour

que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.

Vous êtes mes amis

si vous faites ce que je vous commande.

Je ne vous appelle plus serviteurs,

car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;

je vous appelle mes amis,

car tout ce que j’ai entendu de mon Père,

je vous l’ai fait connaître.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,

c’est moi qui vous ai choisis et établis

afin que vous alliez,

que vous portiez du fruit,

et que votre fruit demeure.

Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,

il vous le donnera.

Voici ce que je vous commande :

c’est de vous aimer les uns les autres. »


 



 

Dans ce passage d’évangile, Jésus prépar ses disciples à son départ et à leur mission.

 

C’est moi qui vous ai choisis, pour que vous alliez et portiez du fruit et un fruit qui demeure.

 

Regard de Jésus sur chacun de ses disciples, regard du Christ sur chacun de nous qui attend une réponse.


 

Demeurez dans mon amour, quelle profondeur, communion profonde, un cœur capable de battre au rythme même du cœur de Dieu.

 

On sent toute la tendresse de Dieu pour son Fils, toute la tendresse de Dieu pour nous.

 

L’appel de Jésus est une force qui se renouvelle chaque jour pour susciter la persévérance et la durée dans l’amour.


 

Pour que vous soyez comblés de joie, c’est un amour qui donne la joie.

 

On pense aussi à notre pape François qui nous rappelle cette joie (Fratelli tutti)

 

Un amour exigeant, St Paul nous le redit dans la première aux Corinthiens chap.13 : « L’amour est patient, l’amour rend service, il ne s’irrite pas, il n’entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de l’injustice, il ne s’enfle pas d’orgueil, il trouve sa joie dans la vérité, il excuse tout, il croit tout, il espère tout…. Maintenant ma connaissance est limitée, alors je connaîtrai comme je suis connu. Maintenant ces trois là demeurent, la foi, l’espérance et l’amour, mais l’amour est le plus grand. »

 

 

 

On pense aussi au Psaume 102 : « Bénis le Seigneur ô mon âme…Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour, comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint. »

 

L’amour et la fidélité ne sont pas un fardeau mais une joie.



 

 

Aujourd’hui dans ma vie : la place de l’amour fraternel dans notre vie, l’accueil, le partage, la compréhension, amour qui demande à être approfondi.

 


Antoine Chevrier a compris et vécu cet amour pour Dieu et pour ses frères, dans la souffrance mais aussi dans la joie. Dès qu’on aime il y a une part de souffrance qu’il faut assumer.

 

 

 

On n’a jamais fini d’apprendre à aimer, demandons d’éprouver la tendresse de Dieu pour nos frères et nos sœurs de ce monde dans lequel nous vivons.

 

Rappelons-nous aussi qu’on ne peut aimer les autres si l’on ne s’aime soi-même.

 

Demandons aussi le pardon de dieu pour tous nos manques d’amour.

 

Et cultivons la joie d’aimer.


La communauté "Le clos Caroline."


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